Note n°23 : Zones d'activités, identifier le foncier encore disponible
À l’heure où l’artificialisation des terres agricoles et naturelles justifiée par les besoins de création ou d’extension des zones d'activités économiques pose débat, la question du réinvestissement des disponibilités foncières existantes devient inévitable. Dans la note n°9 consacrée aux zones d’activités économiques du Grand Reims, la DDT 51 et l’AUDRR estimaient l’emprise moyenne des bâtiments à 17 % de la surface totale d’une zone. Un chiffre laissant à penser qu’un potentiel foncier important subsiste.
Une méthode d’identification des disponibilités foncières mobilisables a donc été inventée, permettant de déterminer les secteurs mobilisables sans ou avec de faibles contraintes, les secteurs mobilisables avec contraintes (servitudes, parcelles densifiables) et les secteurs non mobilisables (servitudes d’inconstructibilité, petites parcelles, rétention foncière). Il en ressort un potentiel disponible de 133 hectares sur les zones d’activités de l’agglomération rémoise (pôle territorial de Reims Métropole).
La note met également l’accent sur des exemples d’opérations de requalification en zones d’activités et la nécessité de renforcer les objectifs de densification dans les documents d’urbanisme.